Les continuités écologiques en zone urbaine ont une double fonctionnalité. D’une part, elles contribuent au maintien du tissu vivant en favorisant la reproduction, le repos, la nourriture et le déplacement des populations animales et végétales. D’autre part, en étant le support et le lieu de la réalisation de « services écologiques », elles participent à l’organisation et au fonctionnement d’un territoire. La mise en place de continuités écologiques dans les zones urbanisées permet de maintenir une biodiversité ordinaire jusqu’au cœur des villes, dans les villages, dans les zones de transition avec la campagne, avec le littoral. Elle redonne une transparence à l’urbain, permet d’améliorer le cadre de vie (bien être, création de liens sociaux) et sert de support pour des transports alternatifs (vélos, piétons) jusque dans le périurbain (liaison ville-campagne). Elle permet également d’augmenter les espaces de récréation, de loisirs et d’éducation, et participe à la régulation de certains problèmes environnementaux (limitation de l’imperméabilisation du sol, épuration de l’air, stockage de CO2, diminution de l’îlot de chaleur urbain…).
A titre d’exemple, COEUR Emeraude organise depuis plusieurs années des temps d’échanges avec les collectivités sur la biodiversité en ville, avec une approche :
– Sensibilisation à l’intérêt des espaces communaux pour la biodiversité,
– Reconnaissance de cette biodiversité,
– Valorisation pour permettre une sensibilisation des citoyens,
– Mise en œuvre d’actions pour accueillir la biodiversité de manière spontanée ou assistée.
Le succès de ces formations témoigne de l’engouement des communes pour ce sujet qui permet d’aller plus loin que la simple gestion des espaces publics. De nouvelles formations sont déjà réclamées !